Déjà quatre mois de précarité logement pour les locataires sinistrés du 93 rue Henri-Barbusse. Quatre mois de galère et de solidarité.
Quatre mois de galère pour les locataires, avec des situations diverses pour les familles, les individuels, les précaires plus ou moins hébergés (certains pas du tout), ceux qui ont des réseaux d’entraide. A titre d’exemple, imaginez une mère avec ses enfants scolarisés à Clichy, hébergée par le 115 dans un « hôtel » de Rueil. Il y a pire, dites-vous. Mais dans cet hôtel, interdiction de faire la cuisine. Pas d’emploi, donc pas de ressource. Et les tracasseries administratives, les démarches, les dossiers, la menace de se retrouver à nouveau sans toit… Quatre mois.
Petit rappel. L’évacuation a eu lieu le 27 octobre. Mais l’alerte a été donnée bien avant sans que les pouvoirs publics n’agissent vraiment pour trouver une solution. Refus de dialogue de la part de la Mairie, pas…
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